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Retour et Réintégration

La question du retour et de la réintégration est complexe et fait intervenir des intérêts et des priorités divers et parfois contradictoires, que ce soit dans les politiques nationales, l’opinion publique ou la coopération internationale. Tout comme la décision de migrer, la décision de rentrer au pays est propre à chaque personne et est influencée par une série de facteurs. De nombreux migrants retournent spontanément dans leur pays d’origine, que ce soit par désir de rentrer chez eux, pour retrouver leur famille, par sentiment d’avoir accompli l’objectif de leur migration ou à la suite d’un changement de situation dans leur pays d’accueil ou d’origine. D’autres peuvent bénéficier d’une aide au retour, par exemple sous la forme de conseils avant le retour, d’un appui logistique ou financier et/ou d’une aide à la réintégration. D’autres encore, lorsqu’ils ne remplissent pas les critères légaux pour rester dans un État, peuvent être renvoyés de force par celui-ci vers leur pays d’origine, dans le respect des obligations de l’État au titre du droit international.

Le groupe de travail thématique sur le retour et la réintégration vise à aider les États à renforcer et à améliorer leurs lois, leurs politiques et leurs pratiques, afin de garantir que les retours s’effectuent dans des conditions sûres et dignes et que la réintégration soit durable, conformément au droit international et aux normes en vigueur à l’échelle internationale. Le groupe de travail élabore des ressources et des outils ciblés pour aider les États à donner suite à leurs engagements pris au titre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, y compris l’objectif 21 consistant à « coopérer en vue de faciliter le retour et la réadmission des migrants en toute sécurité et dignité, ainsi que leur réintégration durable ».

Documents

*Toutes les références au Kosovo doivent être comprises dans le contexte de la résolution 1244 (1999) du Conseil de sécurité des Nations Unies.