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18 – Perfectionnement et reconnaissance des qualifications

GCM Objectives
18 – Perfectionnement et reconnaissance des qualifications

Objectif 18 du Pacte mondial pour des migrations

Investir dans le perfectionnement des compétences et faciliter la reconnaissance mutuelle des aptitudes, qualifications et compétences

Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières repose sur 23 objectifs. Cette page fournit des ressources pour objectif 18 (Investir dans le perfectionnement des compétences et faciliter la reconnaissance mutuelle des aptitudes, qualifications et compétences):

“34. Nous nous engageons à trouver des solutions inédites pour faciliter la reconnaissance mutuelle des aptitudes, qualifications et compétences des travailleurs migrants à tous niveaux de compétence, à promouvoir le perfectionnement des compétences dans les secteurs en demande en vue d’améliorer l’employabilité des migrants sur le marché du travail formel dans les pays de destination et dans leur pays d’origine, à leur retour, ainsi qu’à garantir que la migration de main-d’œuvre conduise à des emplois décents.

 

Afin de tenir cet engagement, nous puiserons dans les actions suivantes :

a) Élaborer des normes et des directives aux fins de la reconnaissance mutuelle des diplômes étrangers et des compétences acquises dans un cadre informel dans différents domaines, en collaboration avec les professions concernées, le but étant d’assurer une harmonisation à l’échelle mondiale, compte tenu des modèles existants et des meilleures pratiques ;
b) Promouvoir la transparence des certifications et la compatibilité des cadres nationaux de certification en s’accordant sur des normes, des indicateurs et des critères d’évaluation, et en créant et renforçant des outils, des registres ou des organismes nationaux de profilage de compétences, le but étant d’instituer de bonnes procédures de reconnaissance mutuelle à tous niveaux de qualification ;
c) Conclure des accords de reconnaissance mutuelle aux niveaux bilatéral, régional et multilatéral ou prévoir des dispositions à cette fin dans d ’autres accords, comme les accords sur la mobilité de la main-d’œuvre ou les accords commerciaux, le but étant de créer des passerelles entre les systèmes nationaux, en instaurant par exemple des mécanismes de reconnaissance mutuelle automatique ou administrée ;
d) Utiliser la technologie et l’informatique pour évaluer et reconnaître mutuellement les compétences de façon plus complète, en se fondant sur les qualifications officielles, les compétences acquises dans un cadre informel et l’expérience professionnelle à tous niveaux de compétence ;
e) Nouer des partenariats mondiaux de compétences entre les pays dont l’objet est de renforcer les capacités de formation des autorités nationales et des acteurs concernés, notamment le secteur privé et les syndicats, et d’œuvrer au perfectionnement des compétences des travailleurs dans leur pays d’origine et des migrants dans les pays de destination, dans le but de préparer les bénéficiaires de formation à s’insérer sur le marché de l’emploi des pays participants ;
f) Promouvoir des réseaux interinstitutionnels et des programmes de collaboration entre le secteur privé et les établissements d’enseignement dans les pays d’origine et de destination afin de permettre que les migrants, les communautés et les partenaires participants s’apportent mutuellement des possibilités de perfectionnement des compétences, notamment en utilisant les meilleures pratiques énoncées dans l’interface des entreprises créée dans le cadre du Forum mondial sur la migration et le développement ;
g) Participer à des partenariats et des programmes bilatéraux en coopération avec les parties intéressées afin de favoriser le perfectionnement des compétences, la mobilité et la circulation, comme par exemple les programmes d’échange universitaire, les bourses, les programmes d’échange professionnel et les stages ou programmes d’apprentissage à l’issue desquels les bénéficiaires ont la possibilité de chercher un emploi ou de créer leur activité ;
h) Coopérer avec le secteur privé et les employeurs afin de donner aux migrants, à tous niveaux de compétence, un accès facile à des programmes de formation ou de mise à niveau, à distance ou en ligne, qui tiennent compte de la problématique femmes-hommes, y compris, dès leur arrivée, des cours de langue spécialisés selon leur profession, des formations en cours d’emploi et des programmes de formation avancée, afin d’améliorer leur employabilité dans les secteurs en demande de main-d’œuvre, compte tenu des données disponibles dans chaque secteur sur les tendances du marché du travail, le but étant tout particulièrement de favoriser l’émancipation économique des femmes ;
i) Permettre aux migrants de changer plus facilement d’emploi ou d’employeur, en leur fournissant les documents attestant des compétences qu’ils ont acquises dans le cadre de leur activité ou d’une formation, afin qu’ils puissent tirer le meilleur parti de leurs nouvelles qualifications ;
j) Trouver et promouvoir des moyens inédits de reconnaître mutuellement et d’évaluer les compétences acquises dans un cadre formel ou informel, y compris par des formations complémentaires offertes promptement aux demandeurs d’emploi, le mentorat et les stages, l’objectif étant de reconnaître pleinement les titres existants et de valider par des certifications les aptitudes nouvellement acquises ;
k) Nous doter de mécanismes de vérification des qualifications et informer les migrants des moyens de faire évaluer et reconnaître leurs compétences et qualifications avant leur départ, y compris pendant leur recrutement ou le plus tôt possible après leur arrivée, le but étant d’améliorer leurs chances de trouver un emploi ;
l) Coopérer, en partenariat avec les acteurs intéressés, pour promouvoir l’utilisation de documents et d’outils d’information recensant les diplômes, compétences et qualifications des travailleurs, qui soient reconnus dans les pays d’origine, de transit et de destination, l’objectif étant de permettre aux employeurs d’évaluer le profil des candidats migrants lors des procédures de recrutement.

(PMM, 2018: par. 34) 

L’objectif 18 apporte une contribution essentielle au Pacte mondial sur les migrations en promouvant des voies régulières à la faveur d’une mobilité fondée sur les compétences, et profite ainsi à toutes les parties prenantes. Ainsi, les travailleurs migrants augmentent sensiblement leur productivité économique et les employeurs des pays de destination satisfont leurs besoins de main-d’œuvre, tandis que les pays d’origine renforcent leur capital humain avec les compétences acquises par les migrants, et leurs capacités économiques grâce aux fonds rapatriés. Pour renforcer la mobilité basée sur les compétences, l’objectif 18 propose de normaliser la reconnaissance des qualifications étrangères, en particulier par la numérisation et par des cadres nationaux de certification harmonisés ; de conclure des accords de reconnaissance mutuelle (des compétences acquises dans un cadre formel ou informel) aux niveaux bilatéral, régional ou multilatéral ; de mettre en place des partenariats entre le secteur privé et les établissements d’enseignement ; de mettre en place des partenariats qui favorisent le perfectionnement, la mobilité et la circulation des compétences ; et de permettre aux travailleurs migrants de changer plus facilement d’emploi. En proposant des mesures concrètes et novatrices aux fins de la normalisation de la reconnaissance des compétences et du perfectionnement des compétences des travailleurs migrants, le Pacte mondial sur les migrations fait progresser les pratiques internationales et définit clairement, à l’intention des pays d’origine et de destination, une voie à suivre pour la bonne mise en œuvre de la coopération dans le domaine de la mobilité basée sur les compétences. Avec les engagements définis à l’objectif 18, le Pacte mondial sur les migrations contribue également à préparer les parties prenantes à un avenir dans lequel la mobilité des compétences sera essentielle pour assurer la productivité économique dans un contexte d’automatisation croissante, de numérisation, de transformations démographiques et de transition vers des économies résilientes face aux changements climatiques.

Perfectionnement et reconnaissance des qualifications à travers le Pacte mondial 

Objectif 18 apparaît également dans les sections suivantes du Pacte mondial sur les migrations: 

  • Objectif 2 (par. 18)
  • Objectif 5 (par. 21)
  • Objectif 16 (par. 32)
  • Objectif 21 (par. 37)
  • Objectif 22 (par. 38)

Le Pacte mondial sur les migrations est disponible en AR, ZH, EN, FR, RU, ES.

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*Toutes les références au Kosovo doivent être comprises dans le contexte de la résolution 1244 (1999) du Conseil de sécurité des Nations Unies.