National Drought Plan of Côte d'Ivoire
- GCM Objective 2 - Minimize adverse drivers
La sécheresse demeure l'une des catastrophes naturelles les plus dévastatrices, car elle paralyse la production alimentaire, provoque l'épuisement des pâturages, la désorganisation des marchés, et, à l'extrême, cause de nombreuses pertes en vies humaines et animales. Elle occasionne également un accroissement des migrations de population des zones rurales affectées vers les zones urbaines, ce qui affaiblit la production alimentaire.
Les principaux facteurs environnementaux qui jouent un rôle important dans la migration des peuples en Côte d’Ivoire seraient l’intensification et la fréquence des épisodes de sécheresse, de feux de brousse et d’inondation. Aussi, la désertification et la dégradation des terres, la fréquence et la sévérité des événements météorologiques et climatiques extrêmes impactent à leur tour la productivité et les rendements agricoles.
La menace la plus grave résultante est l’accroissement de la pauvreté des populations les plus touchées, vivant dans les zones affectées par la désertification et en tirant leurs ressources ; l’accroissement de la pauvreté en zone urbaine, résultant des mouvements migratoires et de l’incapacité des économies nationales à procurer des emplois et le risque de marginalisation croissant de ces populations.
La sécheresse à des répercutions indirect sur les populations à travers la migration et sur les ressources naturelles. Ces conséquences sont perçues de différentes manières en fonction du genre. Les populations vulnérables, généralement les femmes et les enfants sont plus touchés par les effets néfastes de la sècheresse.
Cette forte dynamique des migrations internes en Côte d’Ivoire, qui indique un état de crise structurelle et une dégradation continue de l’environnement naturel et économique, dû en partie à la sécheresse s’accompagne d’une diversification des profils et trajectoires socio- professionnelles des migrants, avec un rôle accru des femmes, mais aussi d’une complexification des flux internes qui tendent à remodeler l’espace national.
De plus cette situation environnementale à également modifié les migrations traditionnelles des éleveurs des zones arides et semi-arides vers les régions du Sud du pays. Les conflits fonciers nés d’une part entre les populations autochtones et les migrants internes, et, d’autre part entre populations autochtones et migrants internationaux se sont donc exacerbés à cause de la dégradation des ressources naturelles. TRANSLATION:
Drought remains one of the most devastating natural disasters, crippling food production, depleting grazing lands, disrupting markets, and, in the extreme, causing loss of human and animal life. It also causes increased population migration from affected rural areas to urban areas, which weakens food production.
The main environmental factors that play an important role in the migration of people in Côte d'Ivoire are said to be the intensification and frequency of drought, bush fires and floods. Also, desertification and land degradation, the frequency and severity of extreme weather and climate events in turn impact agricultural productivity and yields.
The most serious threat resulting from this is the increase in poverty of the most affected populations, living in areas affected by desertification and drawing their resources from it; the increase in poverty in urban areas, resulting from migratory movements and the inability of national economies to provide jobs and the risk of increasing marginalisation of these populations.
Drought has indirect impacts on people through migration and on natural resources. These consequences are perceived in different ways depending on gender. Vulnerable populations, usually women and children, are more affected by the adverse effects of drought.
This strong dynamic of internal migration in Côte d'Ivoire, which indicates a state of structural crisis and a continuous degradation of the natural and economic environment, due in part to the drought, is accompanied by a diversification of the socio-occupational profiles and trajectories of migrants, with an increased role of women, but also by a complexification of internal flows which tend to reshape the national space.
Moreover, this environmental situation has also modified the traditional migration of herders from arid and semi-arid zones to the southern regions of the country. Land conflicts between local populations and internal migrants on the one hand, and between local populations and international migrants on the other, have thus been exacerbated by the degradation of natural resources.